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Les contrôles chez Biocoop

Les contrôles chez Biocoop

À partir du 30/07/2013

Pour éviter les mauvaises surprises, la coopérative Biocoop trace tous les ingrédients des produits qu'elle référence, limite le plus possible les intermédiaires et développe des partenariats très appuyés avec ses fournisseurs. 
En matière de contrôles, comme dans de nombreux domaines, Biocoop a une exigence aussi pointue que personnelle. "Le risque zéro n'existe pas", explique Patrick Colin, directeur des filières et des produits chez Biocoop, "on ne peut donc pas le garantir. Cependant, nous prenons toutes les précautions pour femre rles portes d'entrée des contaminations éventuelles". Quelles qu'elles soient. Comme par exemple, choisir de faire des chocolats sans lécithine de soja (étant peu disponible en bio) ou avec de la lécithine de tournesol non bio (mais non OGM).

Chez Biocoop, les produits sont donc étudiés sous toutes les coutures avant d'être référencés. Comme le fournisseur. Comment travaille-t-il, avec qui, quelles sont ses valeurs...? Cela permet déjà d'écarter certains risques." Le maître mot, c'est traçabilité, commente Patrick Colin. Moins il y a d'intermédiaires, moins il y a de risques de fraude. C'est pourquoi, on essaye de travailler en circuits les plus courts possible. On demande les provenance de chaque ingrédient, avec une préférence pour les origines France, dont nous connaissons très bien les opératuers. Et parce que plus c'est proche, moins il y a de risques. Quand on travaille avec l'Italie ou l'Espagne, on le fait le plus directement possible, on va voir sur le terrain."


Partenariat

La clé selon lui réside dans le partenariat. "On construit des relations durables, avec des prévisions de croissance, ce qui selon nous est une des meilleures façon d'accroître la sécurité: on n'a jamais besoin de doubler brutalement nos volumes, et donc d'aller chercher un peu n'importe où ce qui nous manquerait. Tout est progressif: nous évoluons parallèlement avec nos partenaires - producteurs, transformateurs, distributeurs - qui connaissent nos exigences."

Depuis 2009, Biocoop audite en plus certains de ses fournisseurs en se rendant sur place. "On les a choisis pour la qualité de leur process et de leurs valeurs; on ne cherche pas à les piéger, souligne Souad Taïbi, responsable de la qualité chez Biocoop. Il s'agit d'améliorer les méthodes, notamment pour une traçabilité parfaite des matières premières, car on n'est jamais à l'abri d'une erreur. Est-ce que chaque lot est bien identifié, enregistré, suivi tout au long des étapes de fabrication, afin de pouvoir réagir vite en cas de problème?" Elle rencontre une quarantaire de fournisseurs chaque année. " Depuis l'an denrier, nous augmentons le nombre d'auditeurs, d'audits réalisés et développons de nouvelles méthodes."

Il y a toujours des produits plus risqués que d'autres, même en bio, très cadrée. Biocoop a donc ientifié des points de vigilance très précis et déterminé les parades qui lui semblent indispensables. Elles sont inscrites dans ses conditons générales d'achat.

La viande doit être française, les animaux nourris le plus possible avec des aliments prouits sur l'exploitation. "C'est plus compliqué, mais là encore on exige une réelle traçabilité, assure Patrick Colin. La faisabilité est étudiée avec le fournisseur." Les précautions portent notamment sur les produits à risque OGM important. L'agriculture bio refuse les OGM, mais des contaminations accidentelles sont possibles sur le maïs, le blé, le riz, le soaj, le colza. Les fournisseurs doivent alors alors présenter des analyses de semences et le déroulement de chaque étape de stockage ou de transformation. Lorsque ces céréales entrent dans la composition de produits, elles sont traquées. Car le cahier des charges de l'agriculture biologique autorise certains ingrédients non bio s'ils constituent moins de 5% du total des ingrédients d'origine agricole. Ils pourraient donc être OGM. aussi Biocoop refuse les ingrédients ou additifs issus de céréales non bio.

Seuls quelques produits non bio, parce que non certifiables (comme le sel), sont autorisés. Ils figurent sur une liste dérogatoire. Il existe aussi une liste précise des espèces sauvages de poissons permises.

Sur les produits non alimentaires, même chose: a été établie une liste dérogatoire des produits et ingrédients non bio acceptés par Biocoop (essentiellement parce qu'ils n'existent pas en bio ou ne sont pas certifiables, comme certians minéraux).

Prochain chantier: Biocoop réfléchit à indiquer l'origine de chacun des ingrédients présents dans ses produits, pour accroître encore sa transparence...


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